mardi 10 octobre 2017

Élitisme... Snobisme...

D'aucuns se considèrent comme étant l'élite...
De la nation...
De leur profession...
De leur « Art »...
Et en tirent souvent à la fois fierté et aisance financière.
Parce que dans cette dialectique, l'élite détenant les bons postes du « pouvoir » (Politique, industriel, culturel ...) il en découle une richesse matérielle non négligeable.
Il en résulte une fracture sociale de plus en plus visible.
Mais peut-on en rester là ?
Non !
En mettant hors-jeu la notion d'enrichissement matériel, n'importe qui d'entre nous peut accéder à une élite, que je qualifierai d'intellectuelle.


À l'image de ce qu'on appelle maintenant « l'ascenseur social » il y avait dans les années 40 à 60, une élite bienveillante et curieuse qui permettait à des jeunes de quitter le dénuement de ces années-là pour entrer à l'université.
C'était l'instituteur du village, référence « élitaire », suivi par le maire et le curé ( pas pour tous...)
C'était l'époque des tentatives d'éducation, de théâtre, de culture populaire.
Ce que Vitez résumera plus tard au TNP, par son « De l'élitaire pour tous » .
Au théâtre, ce fut dans l'après-guerre, l'aventure de Vilar, au Théâtre National Populaire, soutenu par le parti communiste , qui cultiva l'amour du théâtre jusque dans les usines.
Les ouvriers se retrouvèrent ainsi à Chaillot, à venir au théâtre dans le triangle Neuilly-Auteuil-Passy, nid rutilant d'autres élites, faire connaissance avec Brecht, Molière, Marivaux ou Vercors.
Avec le TNP de Vilar, l’incroyable est devenu pensable pour des milliers d’individus.
Impensable en 1945, le théâtre devenait envisageable pour un ouvrier ou une secrétaire en 1951.
Les succès populaires de Vilar ont aussi rendu légitime ce qui était jusqu’alors considéré comme illégitime : l’intervention publique en matière artistique. Enfin, ses innovations ont rendu possible ce qu’on croyait impossible : la rencontre réussie, effective, avec un large public.
Une forme d'accès à un « élitisme » intellectuel.
Avant lui, Firmin Gémier et Jacques Copeau avaient posé les jalons d'un théâtre populaire, sous une forme très classique.
La culture, selon Jaurès, doit être la même pour les bourgeois et les ouvriers...
Ce qui ne fut pas démenti par Malraux... ministre de De Gaulle...
Les hommes de théâtre , Vilar et Dasté et plus tard Planchon et Mnouchkine ouvrent leur portes par des aventures artistiques originales.
« Vulgarisant » Molière ou d'autres auteurs.

D'autres aventures, peut être trop hermétiques ou rébarbatives, trop d'avant-garde vont couper petit à petit du « populaire » une frange de créateurs.
Petit a petit le fossé se creusera entre ces élites et le populaire.
D'ou peut être le débat encore actuel entre théâtre public-subventionné et théâtre privé...
d'où cette curieuse blague :
Quelle est la différence entre ces deux formes de théâtre ?
  • Dans le privé, le public connait tout les acteurs...-
  • Dans le public-subventionné, les acteurs connaissent tout le public.

Les centres dramatiques nationaux tentent de perpétuer ces beaux principes, mais il y a là une élite qui cultive l'entre-soi et l'auto-promotion où tout le monde est interchangeable... et à force inefficace et épuisée … pour un public snob, plus très jeune et plutôt à l'aise...
La culture populaire est oubliée, la décentralisation est devenu un vain mot, seul les « têtes de gondole » régionales subsistent.
On oublie la pédagogie...
Le rêve du théâtre pour tous sur les places de village a été piétiné par les temps modernes et... capitalistes,
Pour continuer à exister il faut être toujours plus grand... comme les banques ou les industries pétrolières.
Alors la télévision a pris le relais.
Alors que penser de ces jeunes turbulents, voire révolutionnaires, « nouveaux philosophes » ou autres des années 68, future « Elite », devenus de vieux réactionnaires ringards, bouffons des rois capitalistes, étalant à longueur d'écran leur allégeance à la pensée unique de la « réforme » par le pognon ???
Et puis la télévision a pris le relais.
Par un nivellement par le bas, laissant, éventuellement, une place à l'artistique après 23 h 30 !
La démocratisation de la culture est un véritable échec.
Les téléspectateurs préfèrent « Joséphine ange gardien » et les télés-réalités !

Mais cette inculture, qui engendre un manque d'ouverture, de curiosité et de reflexion n'est-elle pas provoquée par cette « nouvelle » élite politico-industrielle pour mieux  influencer voire manipuler le « populo » ????
Pour mieux les plumer.
Et les diriger...
Que penser de cette population qui tous les étés se presse sur les mêmes routes, le même jour, à la même heure pour aller au même endroit ?
Alors peut-on encore parler d'élite ?



mardi 25 juillet 2017

Pour voir en détail...


le blog voisin en montre plus:
                                                 http://croutaisons.blogspot.fr/

mercredi 21 juin 2017

Je me marre...


Je me marre à entendre les beaux discours...
On te dit:" Vous avez un site ? un blog ? on va les visiter !"
Et puis, ces trucs là ont des compteurs et te font des statistiques...
Il est venu des ukrainiens, des brésiliens, des japonais, des russes, des sénégalais, des étazuniens...
Mais les français ou les belges après qui tu attends...
Aucune trace.
Ceux là ne vont voir ce qu'ils connaissent déjà... depuis longtemps trop souvent.
Je prends des vents... mistraliens !
Quant aux autres... la curiosité étant aussi en berne que la participation aux élections... J'ai dû voir une dizaine de visiteurs à mon expo...
MONDIALEMENT inconnu... je suis et reste.
Le contenu ou la qualité présumée de ma production n'étant même pas en cause...
Alors malgré ça, heureusement, les idées viennent, en rêvassant le matin, en vélotant dans les chemins ombragés, en cherchant des images sur interprout pour trouver des documents en prolongement de mes visions...
Et je peinturlure, je cherchouille, je trouvaille ou pas...
Et c'est le bordel dans cet atelier !

Tiens! Une idée de radeau... refusé à 2 résidences différentes...
On peu évoquer les rateaux ?