mardi 13 novembre 2012

Visite chez les Maîtres.


En rentrant d'Ostrava, détour magique par l'impériale Vienne.




Immersion totale dans les oeuvres des "Grands"... Breughel, les locaux incontournables Klimt et Schiele au Kunsthistorischesmuseum.
Et surprise !  un Courmes au musée Léopold.





Sans oublier Hundertwasser, génial architecte ignoré de nos ignobles bétoneurs ...

mardi 6 novembre 2012

La damnation des Croûtes




Certaines œuvres picturales ont survécu à des aventures parfois rocambolesques; parfois certains tableaux n'ont fait que peu de chemin entre l'endroit où ils ont été peints et l'endroit où ils sont accrochés maintenant.
Des Buffet au Japon, des Matisse à Philadelphie, des Breughel à Vienne...
D'autres ont des parcours plus surprenants.
Ainsi, un jour d'avril dernier, un quidam m'appelle de Carpentras et de but en blanc me demande quelle est ma cote de peintre.
À vrai dire, je n'en ai aucune, si ce n'est l'habitude pour le commun des peintres de se fier à une estimation de 1000 euros le m2, ce qui pour certains par ici est encore bien surévalué et hasardeux.
Il finit par me dire qu'une toile de moi est déposée aux « Emmaüs »de Courthézon.
Je lui demande laquelle c'est, il me promet l'envoi d'une photo que je découvre quelques jours après...
Une toile peinte en 1996, que j'avais même présenté au concours de peinture de la MAIF à Metz.
Il faut dire de suite que je ne gagne jamais rien dans ces concours, si ce n'est à être connu et surtout méconnu...
Une amie de ma compagne, alors à l'IUFM, aimait bien ce tableau et me le dit.
Elle se mariait quelques temps après, ce fut notre cadeau de mariage.
Elle suivit son mari dans ses pérégrinations professionnelles à travers la France.
Il y a 4-5 ans nous dinâmes ensemble à leur domicile d'alors...
Jonquières, à coté de Courthézon.
Qu'a t-il bien pu arriver pour que mon œuvrette se retrouve chez l'abbé Pierre ?
De passage en Provence, je me rendis sur place.
Il était accroché, seul sur un mur, le bric à brac du lieu écarté.
Les compagnons l'avaient pour ainsi dire isolé, pour mieux le voir, et l'un d'eux me confia qu'ils venaient souvent le voir, s'assoir devant en buvant un café et pour certains se raconter des histoires.
Ma présence fut rapidement sue et une demi de douzaine de garçons vinrent me serrer la pogne chaleureusement en me bredouillant des remerciements, des félicitations ou des blagues avec de larges sourires, parfois édentés.
La croûte est a 140 euros...
Je ne l'ai pas rachetée, comme je l'avais envisagé.
Et puis, elle est bien là, parmi ces gens qui l'aiment.


Advienne que pourra.

Dois-je encore offrir ma production ?
Une autre toile offerte pour le mariage d'un couple très proche, est dans la chambre de leurs enfants, coincée derrière le lit, menacée par les chahuts, les ouvertures de portes intempestives ou les colères adolescentes.
Dans leur salon trônent les gravures offertes à l'achat des canapés...


J'ai récupéré un triptyque de 1974 dans la cave de ma sœur, qu'un vieux copain à qui je l'avais « prêté », lui a laissé quand il a déménagé.
Comme disait un ami commun: « chez lui, c'est des murs d'hôpital! ».
Quant à ma sœur, elle eût aimé le garder, mais elle en a tellement sur ses murs qu'il n'y a plus de place.

Heureusement, à quelques kilomètres d'ici, une toile offerte pour leur mariage, est accrochée en majesté dans le salon d'un couple d'amis.
J'ai, aussi, quelques fans.

Mais comment ne pas rapprocher cela d'un autre phénomène curieux: l'attitude des directeurs de salles de spectacles, programmateurs éclairés de programmations belles comme des Mona Lisa ( c'est eux qui en sont persuadés ) et qui ne répondent jamais , ou presque, aux sollicitations du marionnettiste que je suis par ailleurs...
Et quand réponse il y a, cela donne toujours ceci: 
«  je ne connais pas ton travail, je n'ai jamais rien vu de toi, je ne peux pas te programmer »
Avant cela me faisait enrager, car invités, aucun d'entre eux n'avait jamais fait les 100 ou 130 km qui le séparent d'Abreschviller.
Maintenant, je me marre.
J'ai changé mon balai d'épaule.
Je leur propose une expo de mes toiles, dans leur hall d'entrée au moment des spectacles de marionnettes, sur le thème: « Peinture et marionnette » avec des courriels richement décorés de mes images.
Impossible de répondre qu'ils n'ont rien vu.
Et ben ! Devine ?
Silence complet.

Je ne vais quand même pas développer le concept « d'artiste maudit » !

dimanche 22 janvier 2012

Festival du film fantastique à Gerardmer



le dernier ouiquenne de janvier j'exposerai de une à trois oeuvrettes au coeur du Festival, à l'Espace lac.
Selon la place qu'il me restera après avoir accroché:
"l'échevelée cervinnienne matée par d'écervelés zermatteux zélés"
panneau de 163 x 122.
Il y aura aussi la marionnette de Vespetta, de l'Opéra "Pimpinone" de Telemann, que nous avons juoé trois fois...
Et un genre d'installation ( à l'époque où j'ai pondu ce truc ,cette dénomination n'existait pas ) que j'ai un peu rafraichi pour l'occasion:
"Horloge Nord-stratenienne définitivement bloquée à midi quatre"