Mouais...
Je
peins...
Je
ne suis et ne serai jamais ni Botticelli, ni Monet, ni Picasso pour
évoquer trois tendances picturales éminemment différentes.
Je
peins donc.
Je
ne me suis jamais autoproclamé génial ou le meilleur de mon époque.
Non,
j'ai bien regardé partout.
Et
si certains ont la classe absolue, la maîtrise technique alliée à
l'inspiration fabuleuse, d'autres ont choisi la barbouille plus ou
moins industrielle.
Ceux
là tiennent le haut du pavé, n'ayant eu qu'à descendre du trottoir
( je ne sais plus où j'ai lu ça...)
Il
faut avoir les bons amis... Avoir la « carte »...
Malgré
cela, j'envoie des missives, des messages coloriés et pleins
d'humilité, avec des images de mes œuvrettes à ces merveilleuses
personnes que j'entends à la radio... ( j'écoute toujours la même
en « travaillant »)
Leur
discours est bienveillant, ils vantent leur qualité d'écoute leur
amour des artistes.
Surtout
ceux qui n'étaient rien et qui maintenant exposent et... vendent.
Alors,
moi qui suis resté d'une naïveté enfantine, je cherche leur
coordonnées sur le net.
Facile...
La plupart ont pignon sur rue de plusieurs pages.
Cela
permet aussi d'entrevoir si le « créneau » accepterait
mes visions acryliques.
Si
c'est trop bavard ou trop contemporain ou trop foutage de gueule (tu
sais ... l'art « comptant pour rien ») ou tout dans le
discours ( j'interroge et je convoque...) je passe mon chemin.
Mais
quand je vois des choses ordinaires, qui ne seraient même pas
admissibles au concours des Beaux Arts de 68 (Après je ne sais pas,
à chacun ses critères …) sans réelle technique, sans
palette, sans dessin, tout dans l’esbroufe ou alors... des choses
que j'aime et qui entrent un peu en relation amicale avec les
miennes...
Je
me risque alors à un message circonstancié. ( une bonne vingtaine
envoyée...)
Le
résultat est jusqu'à maintenant toujours le même.
RIEN !
Queue
dalle !
Nuts !
Des
prunes !
Si !
Une
seule galerie a répondu un jour à ma sollicitation avec un courrier
à en tête.
Avec
un petit mot amical.
La
classe !
La
galerie Gagosian , superbe galerie, à deux pas des Champs
Élysées, où j'avais été voir Balthus...
Même
de toutes petites galeries, planquées dans des bleds introuvables en
Flandre belgicaine ne se fendent pas d'un « merde ! »...
Désespérant !
Et
je peux même écrire le pire sur leur compte, puisque PERSONNE de
ces galeristes éclairés n'a jamais cliqué sur l'intitulé de ces
blogs...
Aucune
curiosité ?
Mépris
pour les solliciteurs ?
Pfff !
Je
continue à en entasser les croûtes !
Putain
d'héritage, à venir le plus tard possible, pour mes garçons...