Mon expo s'est donc
achevée samedi 13 décembre 2014 vers 18 heures.
Démontée en moins
d'une heure, alors qu’il avait fallu plusieurs semaines pour la
préparer.
MERCI !
Merci à tout ceux qui
sont venus.
Merci aux amis du
premier soir ; au « vernissage », nous étions
16.
Ce fut ma première
surprise .
Envoyer l'information à
des centaines d'adresses « courriel », pour certaines
très proches, créer une page « événement » sur la
fesse du bouc et se retrouver entre proches, me laissait dubitatif.
Merci aux 54 visiteurs
qui vinrent me rendre visite pendant ces 11 jours.
Ce fut un réel plaisir
d'échanger avec eux chaleureusement, de parler de peinture et de
processus de création.
Mais avec une moyenne
de 5 par après-midi, j'aurais eu largement le temps de m'emmerder si
je n'avais pas griffonné quelques crobards ou écrit des histoires à
dormir debout.
Alors ?
MERCI !
À tout ceux qui ne
sont pas venus !
Qui finalement m'ont
ramené à ce que je n'ai jamais cessé d'être : un
peinturlureur de fadaises à tout jamais inconnu.
Ni critiqué, ni
raillé, même pas censuré... non définitivement inconnu, laissé
dans l'indifférence.
Dois-je remercier les
gens, qui me connaissant, me faisaient un signe, certes amical, mais
s'enfuyaient à toutes jambes sans pousser la porte de ma glacière ?
Oui ! Je me suis
gelé les miches dans ce local municipal pas vraiment équipé pour
l'hiver.
MERCI !
Aussi à ceux qui
m'auraient furieusement surpris s'ils étaient venus...
Nos chers élus de la
république de tous grades, pour qui la culture n'est qu'une ligne ou
deux dans leur programme électoral... et à mon grand dam, même
ceux qui n'ont pas été élus !
Mes chers responsables
de la culture régionale, programmateurs-directeurs aux beaux
discours lisses et consensuels dans les si conviviales réunions
professionnelles et qui n'ouvrent même pas mes courriels ( Petit
clic et hop ! Corbeille ! Ces machines sont des cafteuses!)
Je continue(rai) à
peindre.
Et tant pis si je
provoque si peu de curiosité.
Je ne suis qu'un tout
petit maillon, et bien faible, d'une chaîne culturelle que
j'aimerais de qualité.
Mais le nivellement par
le bas est méchamment en route !