vendredi 11 décembre 2009


Quand je me penche sur les tableautins des années 70, je me demande si Salvador Dali n'avait pas raison. Le fol espagnol disait pratiquer la chasteté pour provoquer les visions nourricières de ses oeuvres.
Ces années en dents de scies sentimentales, de râteaux en amours ratatinantes, ont bel et bien provoqué des rêves visionnaires... Et je me souviens encore de matins solitaires, où la gueule enfarinée, je me dépêchais de dessiner ce qui m'était apparu.
Je me marre... C'était peut être aussi "le problème" de Bernadette de Lourdes et de Thérèse de Lisieux...
Toujours est-il que je m'empressai de dessiner les girafes-escargots, escortés par ma pomme sur un grand bi, changeant d'espace pour entrer dans le tableau ,ou griffonner une dame tenant en laisse une loco allemande, de celles qui me ramenaient à la caserne Kolognaise ( pas les dames, les locos...)
Je ne maitrise pas vraiment la peinture à l'huile, mais je m'apercevrai plus tard que malgré ses fantastiques idées, Magritte,lui aussi ,restait un peu en rade de technique sur certaines toiles...


Les suffisances matamoresques appellent la finale crevaison grenouillère
huile sur toile 1974 - 75x95

Aucun commentaire: